jeudi 27 novembre 2008

Un peu de place pour les arts plastiques.

Dans la société actuelle, les artistes ne sont pas à égalité. Il faut ici dissocier, malheureusement les artistes des arts dits «vivants» (spectacles vivants) des artistes en arts dits «plastiques» (peintres, sculpteurs, graveurs). Pour ces derniers, il n’y a pas de moments de chômage. Il n’y a jamais d’indemnisation pour «non» activité : en art plastique, l’artiste fait l’avance de tout (le temps et l’argent) et doit ensuite s’efforcer de vendre alors qu’il ou elle n’a pas forcément les qualités de persuasion d’un vendeur et que ses créations ne sont pas des marchandises.

On trouve normal de rémunérer un acteur de théâtre qui fait une prestation dans la rue pendant la fête du quartier mais on trouve aussi normal de demander à des peintres d’exposer pour agrémenter les murs d’une salle ou d’une rue sans leur verser un seul centime.

Pour les créations en arts plastiques , peinture, sculpture principalement, cela conduit évidement:

⇒ à une démarche « commerçante » donnant la première place aux plus médiatiques ,
⇒ ou bien à abandonner son activité pour un travail plus rémunérateur ,
⇒ ou, encore, à une vie « en marge » qui l’exclue de la reconnaissance et de l’utilité sociale.

Dans tous les cas, la société toute entière et son avenir s’appauvrissent …

Nous reviendrons souvent sur ce sujet car il disqualifie «le premier geste d’expression : un trait noir qui s’en va sur la feuille et l’aventure commence, depuis 50 000 ans …

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