jeudi 17 avril 2008

Les histoires à dormir debout: Enquête, collecte et diffusion du patrimoine vivant lavaltrois



Intégration du projet dans le cadre du programme de français des écoles secondaires.


Objectif pédagogique :
Mise en pratique des notions et des connaissances relatives aux contes et légendes. Approche anthropologique du patrimoine vivant. Intégration des travaux réalisés par les élèves dans le cadre de la mission de la Maison des contes et légendes de lanaudière soit : la mise en valeur et l’interprétation de l’histoire locale et du patrimoine vivant.

Description :
L’œuvre finale est une installation multimedia diffusant des extraits vidéo de conteurs en devenir. C’est une pièce majeure de la Maison des contes et légendes de Lanaudière. Cette installation sera constituée d’un lit vertical surmonté d’un écran ACL tenue par les mains d’un spectre fantomatique émanant du plafond. Un casque d’écoute permettra au somnambule rêveur prenant place dans l’installation d’entendre les histoires rocambolesques racontées et actualisées par les ados suite à des enquêtes et collectes réalisées auprès de leurs grands parents.

Démarche :
Atelier sur le patrimoine vivant et explication de la collecte dans une démarche anthropologique. Formation d’équipe de collecteurs. Atelier de pause de voix et mise en scène. Tournage des extraits vidéos et montages finaux.

Objectif :
Sensibiliser les adolescents à l’importance de la transmission du patrimoine oral de leur famille. Créer un pont générationnel favorisant les savoirs faire et l’histoire familiale. Souligner l’importance de la mémoire vivante et stimuler le désir d’actualiser et transmettre ces histoires.

Stratégie :
Interactivité : Installation dans laquelle prenne place les visiteurs. Point de vue réel du dormeur (caméra renversée).

Clientèle cible :
adolescents

Aux arts, citoyens !


Intitulé Aux arts citoyens ! Planification, action, participation, le prochain rendez-vous du réseau des Arts et la Ville poursuit un double objectif. D’abord, celui de partager les actions menant à une participation accrue des citoyens à la vie culturelle de leur collectivité. Puis, celui de mettre en lumière des stratégies de planification urbaine et rurale, qui permettent de décloisonner la culture des services culturels municipaux, pour en faire un élément qui traverse les facettes de la vie collective.

Ainsi, d’une part, des thèmes comme la muséologie communautaire, la médiation de l’art public contemporain et le développement des publics permettront de découvrir des stratégies novatrices pour accroître la participation des citoyens ou pour lutter contre l’exclusion culturelle. Le sujet de la participation citoyenne n’est pas nouveau, certes, mais il est loin d’être épuisé puisque bon nombre de municipalités et d’organismes, sans compter nos instances gouvernementales, sont toujours à l’affût des nouvelles avenues à prendre pour soutenir et faire croître la vie culturelle des citoyens de nos collectivités.

D’autre part, le colloque sera l’occasion de démontrer comment les arts et la culture peuvent stimuler la participation des citoyens au développement d’ensemble de leur municipalité. Dans un même ordre d’idées, des sessions permettront d’explorer le concept de planification culturelle. Comment mettre à profit la culture dans tous les secteurs du développement local ? Comment mobiliser, et surtout convaincre, le milieu communautaire, des affaires et politique de s’engager dans des projets culturels qui transformeront de façon durable nos villes et villages ?

mercredi 16 avril 2008

Bravo à tous pour ces fabuleuses rencontres culturelles !


Le 15 avril 2008 prenait fin le sprint de consultation pour la politique culturelle. Sept semaines très stimulantes et bien remplies desquelles je garderai de beaux souvenirs et la certitude qu'il est possible de faire les choses autrement tout en ayant du plaisir et des résultats hors du commun. Il nous reste la maquette à créer afin de fixer sur un support l'energie et les idées. La somme du travail réalisé par le comité est impressionnante tant par la qualité que par la quantité. Elle est la preuve indéniable que nous eu raison de suivre notre petite voix intérieure et faire confiance à notre instinct. Nous avons relevé avec brio le défi de créer un groupe de réflexion et d'action car l'un n'empêche pas l'autre même si les artistes sont généralement perçus comme des rêveurs et non des gens d'action.

De rêveur à visionnaire il n'y a qu'un pas, celui de l'adhésion collective. Un rêve partagé devient une vision commune porteuse de sens. Une idée lorsqu'elle est exprimée avec conviction, passion et réalisme provoque inévitablement l'adhésion et l'implication. L'esprit précède la matière et le rêve la réalité. Ce qui est vrai est que nous avons maintenant le matériel nécessaire pour entamer le travail de recherche, de compilation et de synthèse qui nous mènera à la rédaction d'un premier manuscrit.

Le pouvoir en soi
Vous avez maintenant le pouvoir de faire changer les choses mais surtout les mentalités à Lavaltrie. Les préjugés face à la culture, aux artistes et artisans ainsi qu'aux rêveurs et visionnaires sont tenaces. C'est normal, les gens craignent ce qui est nouveau, dérangeant et remet en question le statut quo et la routine qui balise leur vie. Ne sommes-nous pas tous victime de nos peurs ?

La réflexion artistique et culturelle que nous avons élaborée se réalisera dans la mesure de notre implication et de notre pouvoir charismatique. C'est une question de séduction. Nous sommes tous des multiplicateurs, voir des évangélistes de la culture dans un monde ou le cynisme, le pessimisme et la critique destructrice semble être devenu la norme. Je persiste et je rêve car sans le rêve le futur de la culture sera celui de tous les banquiers de ce monde qui font un excellent travail mais auxquels le charisme et la créativité font souvent cruellement défaut...

En terminant, je vous rappelle que les visites de la Maison des contes et de la Maison Stanton pour les comités concernés s'effectueront la semaine prochaine. Lors du dépôt de la demande de subvention au Fonds de développement régional nous avons présenté un projet d'animation détaillé afin d'obtenir le financement nécessaire. Il fallait avancer un concept et proposer un programme d'animation précis. Mais je reste ouvert à de meilleures idées qui permettront à tous les citoyens jeunes et vieux de rêver mieux...