vendredi 6 juin 2008

Fête nationale 2008 : un premier geste culturel


Dans le cadre de la fête nationale, Michel Goulet,, agent de développement culturel et Françoise Pascals vous proposent de participer à une création collective devant public.


Objectifs
  • Réaliser une toile figurative thématique de grande dimension (15 pieds sur 21 pieds) et lever des fonds pour les projets artistiques futurs.
  • Vous serez guidés et encouragés par Françoise Pascals qui assurera la direction artistiques (et la perspective Macro, la vue d'ensemble).
  • Écrire un texte, une nouvelle ou un poème en lien avec la toile ou le thème.
  • Jouer un instrument et accompagner ou improviser durant la touche finale (lignes de forces et ombrages).
  • La toile sera composée de 21 sections de 36 pouces sur 60 pouces. Nous travaillons pour être vue de loin !!! ...avec la gestuelle. C'est l'intention artistique qui compte, la synergie et l'effet papillon.
  • Le temps de production :4 heures, nombre de peintres 6 à 8 divisées en deux groupes premier étage et deuxième étage sur les échafaudages.
  • Chaque section sera récupérée et vendue à l'encan à la Chasse-galerie, les profits servirons à financer un nouveau projet collectif ou a mettre sur pied une Chambre des arts et des lettres de Lavaltrie.
  • Nous fournirons le matériel d'artiste et un vêtement de peintre mais nous avons besoin de pots de toutes les grandeurs pour distribuer la peinture.
  • Tous seront présentés avec un court texte descriptif et mise en valeur à plusieurs reprises lors de la soirée.
  • Imaginez un Téléthon ou la cause est l'art et ou l'on regarde l'avancement du projet à intervalle de 30 minutes en présentant un artiste à chaque fois pour qu'il dise une petit mot au public...Juste un merci de nous encourager ou plus selon la verve de chacun...
  • Nous demandons à Mme. Jocelyne Vaillancourt et Mme. Michele Dawe de participer à la touche finale afin de mettre le conseil dans le coup avec nous !
  • Nous avons besoin également d'un photographe pour documenter cet événement unique.
  • Je me charge de la vidéo et j'anime la soirée avec Pascal Grégoire.
C'est un premier geste culturel à grand déploiement qui marquera le début de l'ère culturelle à Lavaltrie. S'il pleut, nous ferons l’activité de jour durant la semaine ou le samedi suivant.

Alors j'attends votre appel au 450-586-2921 poste 2239

La CALL: Un regroupement d'artistes en action, c'est possible ! Pourquoi pas à Lavaltrie ?


La Chambre
des Arts et des Lettres de L’Assomption (CALL)
Rêver, créer et agir pour faire de L’Assomption une ville à notre image...

Une chambre est synonyme d’un endroit paisible et intime, d’un nid douillet et confortable où il fait bon rêver, d’une alcôve remplie d’amour et de passion... Une chambre c’est aussi une assemblée chargée de représenter les intérêts d’un groupe d’intérêt particulier.

Rêveurs, créateurs, philosophes, critiques, amoureux et passionnés des arts, des lettres et de la culture, votre heure est arrivée ! La mise sur pied d’un regroupement d’artistes, d’artisans, d’écrivains et d’agents de changement culturel ici dans votre ville. Un lieu unique, un cadre favorisant les échanges vrais et de belles rencontres autour de thèmes qui nous tiennent tous à cœur.

La mission du regroupement:

  • La mise en valeur des créateurs de L’Assomption, de leurs oeuvres;
  • La mise en commun de ressources et d’expertises;
  • La représentation auprès des comités consultatifs (culture, jumelage, urbanisme, etc...
  • L’action sur le milieu par le biais des arts et des lettres par la réalisation d’actions culturelles d’éclats.

Un lieu pour cheminer et découvrir de nouvelles avenues...
Lieu de rencontres et de discussions, la Chambre des Arts et des Lettres a pour mission première de briser l’isolement pour permettre aux artistes de se connaître et de se reconnaître entre-eux. C’est également un lieu pour les aider dans leur cheminement professionnel et servir de tremplin à la relève. Un lieu pour présenter une première oeuvre ou parler de projets en cours de réalisation.

Un lieu d’action, de prise de décision et d’engagement
C’est un regroupement des forces créatrices qui veillera à promouvoir la diffusion des arts dans la ville en «saupoudrant» de la culture partout où c’est possible (campagne d’assaisonnement culturel). Permettre le maillage d’activités culturelles, sportives et commerciales dans la ville en respectant le travail et le cheminement artistiques des créateurs. Supporter la présentation de projets à la Ville de L’Assomption, aux Comités des différentes fêtes populaires, à la Chambre de commerce, etc. De plus, la Chambre veut maintenir un lien étroit avec les médias par le biais de relations de presse soutenues. Finalement, la Chambre privilégie l’action, et s’inscrit comme un agent de changement des mentalités et des façons de faire habituelles.

Salutation à Marius Savoie premier président de la Chambre !

De Michel Goulet et Sylvain Latulipe
Co-fondateurs de la CALL

UN OUTIL POUR ACCROITRE LA VISIBILITÉ DES ARTISTES

Pour accroître votre visibilité, votre réseau et faire partie de la route des arts de votre région et du Québec, le site www.peintresquebec.ca est maintenant disponible. Source : BULLETIN COURRIEL du conseil de la culture des Laurentides - édition du vendredi 30 mai 2008

L’apport des créateurs : le rôle des professions culturelles dans l’économie au cours des années 90

Sommaire

Cette étude cherche à expliquer dans quelle mesure les travailleurs de la culture occupaient un emploi à l’extérieur des industries culturelles au cours des années 90, par exemple dans les industries de la fabrication ou les services aux entreprises.

Cette étude examine si des formes de créativité à l’extérieur des domaines purement techniques et scientifiques servent à produire des biens et des services. Nous mettrons l’accent sur le rôle que jouent les travailleurs de la culture dans l’économie. Les professions culturelles exigent naturellement un esprit créatif, ainsi que des compétences et des connaissances approfondies. En outre, elles englobent des formes de créativité qui sont profondément différentes de la créativité qu’on trouve dans les professions techniques et scientifiques. Beaucoup de travailleurs de la culture œuvrent manifestement à la production de biens et de services culturels, comme les œuvres artistiques, les concerts et la littérature. C’est ainsi que le présent document approfondit la connaissance de cette question en se demandant dans quelle mesure les employeurs dans les industries non culturelles, comme les industries manufacturières ou les services à l’entreprise, comptent sur les travailleurs de la culture et sur leurs compétences en tant que facteurs de production.

Nous voulons savoir également si l’emploi de travailleurs de la culture à l’extérieur des industries culturelles a augmenté pendant les années 90. L’économie canadienne a beaucoup évolué pendant cette décennie étant donné la croissance des technologies de l’information et de la communication (comme l’Internet), l’entrée en vigueur de l’Accord de libre-échange nord-américain et l’effet économique de la concurrence mondiale. En outre, étant donné ces changements, la connaissance et la créativité ont constamment occupé une place plus importante, dans la mesure où l’économie actuelle est souvent qualifiée de « nouvelle économie » dans les médias et les études analytiques. C’est ainsi que nous posons comme hypothèse que, à mesure que l’économie a évolué pendant les années 90, la demande de travailleurs de la culture a augmenté.

Enfin, nous nous demandons si la façon dont les travailleurs de la culture dans les industries non culturelles sont employés est différente sur l’échiquier urbain-rural. Les recherches récentes soulignent généralement l’importance du rôle des villes dans la vie économique nationale. Ce rôle découle en partie du fait qu’il existe dans les villes, vu leur nature même, un vaste marché de main-d’œuvre. Ce vaste marché de main-d’œuvre permet aux entreprises d’obtenir plus facilement des travailleurs spécialisés, surtout ceux qui ont certaines compétences et connaissances. Nous pensons donc généralement que les entreprises qui emploient des travailleurs de la culture en plus grand nombre sont plutôt tentées de s’établir en ville, et nous vérifions cette hypothèse par l’analyse des caractéristiques de l’emploi dans le secteur culturel sur l’échiquier urbain-rural.

Le RAAV déplore la fermeture de la Société du droit d’auteur en arts visuels (SODART)

Malgré les démarches insistantes du Regroupement des artistes en arts visuels du Québec (RAAV) en vue de maintenir un soutien financier, ne serait-ce que temporaire, pour les services de gestion de droit d’auteur offerts par la SODART, le RAAV a essuyé un refus tant du Conseil des arts et des lettres du Québec que de la Ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Mme Christine St-Pierre. Le financement demandé aurait aussi permis de mener une étude sur la problématique du droit d’auteur en arts visuels et de sa gestion collective.

C’est, il va sans dire, avec une grande tristesse et passablement d’amertume que le RAAV voit s’éteindre un organisme vital pour le milieu des arts visuels québécois. La SODART est une partie intrinsèque et fondamentale de la filière économique des arts visuels et sa disparition laissera un grand vide dans notre milieu.

Pour le RAAV, la solution proposée par les dirigeants de la SODART, et soutenue par le Ministère et le CALQ, consistant à recommander à leurs adhérents de confier la gestion de leurs droits d’auteur à la SODRAC, tout en étant pragmatique, n’apparaît pas comme la seule option possible. Sans nier le fait que la SODRAC ait pu développer au fil des ans une expertise certaine dans le domaine des arts visuels, le fait demeure que cette société de gestion se spécialise en musique et que son Conseil d’administration est formé d’auteurs-compositeurs et de producteurs de disques. Il est également patent que la gestion du droit d’auteur en arts visuels est déficitaire au Québec et au Canada en raison du manque de reconnaissance des droits des artistes du secteur à une rémunération décente pour l’utilisation de leurs œuvres.

Une rencontre est prévue avec des représentants de la SODRAC afin d’explorer les capacités d’accueil de cette société en ce qui a trait aux services qu’il conviendrait de rendre disponibles aux artistes en arts visuels du Québec. Le principe d’une participation d’artistes en arts visuels au conseil d’administration de la SODRAC constitue une condition importante aux yeux des dirigeants du RAAV pour qu’ils encouragent les artistes à y adhérer.

C’est pourquoi le RAAV suggère à ses membres de ne pas répondre immédiatement à la sollicitation de la SODRAC. Au cours des prochaines semaines, d’autres options seront étudiées qui pourront être proposées aux artistes. En outre, l’AGA du RAAV aura lieu le 31 mai prochain et ce sujet sera discuté par les membres en assemblée.

30 –

Christian Bédard
Directeur général
Regroupement des artistes en arts visuels du Québec (RAAV)
514-866-7101 # 30
http://www.raav.org/

SODART: Chronique d’une fermeture annoncée

Contrainte de fermer ses portes faute de soutien public, et en l’absence d’une loi adéquate permettant la négociation collective de meilleures conditions de diffusion des œuvres des artistes en arts visuels québécois, la SODART a dû annoncer au RAAV la fin de ses services de gestion de droits, d’information et d’éducation des artistes et des diffuseurs sur le droit d’auteur en arts visuels. En effet, le Ministère et le CALQ ont tous deux décidé, le premier en 2005 et le second en 2008, de cesser leur soutien financier à la SODART, cet organisme de gestion collective du droit d’auteur en arts visuels que le RAAV avait fondé en 1997.

De 1997 à 2004, le Ministère et le CALQ ont assuré conjointement un financement de démarrage de ce projet du RAAV. En raison de pressions du Ministère et du CALQ, le RAAV a procédé à la séparation des deux organismes de façon à les rendre autonomes l’un par rapport à l’autre. Cette séparation s’est concrétisée en 2004. Malgré cela, en 2005, le Ministère annonçait qu’il cessait d’accorder son appui financier à la SODART alors que le CALQ maintenait temporairement le sien mais avec une somme nettement insuffisante pour lui permettre de poursuivre son développement et d’espérer se rentabiliser.

Dans ce contexte, le RAAV a accordé bon an mal an son soutien technique et moral à la SODART. Il était clair, cependant, qu’une réflexion en profondeur devait se faire sur la problématique globale du paiement des droits d’auteurs en arts visuels et de la gestion de ces droits. L’existence de trois intervenants dans ce secteur au Canada (SODART, CARCC et SODRAC), dont deux au Québec, n’étant pas le moindre des problèmes auxquels il faut trouver une solution. C’est pourquoi, en 2004, le RAAV avait soumis au Ministère une demande de financement pour commander une étude sur l’ensemble de cette problématique. Cette demande, bien que très raisonnable, lui avait été refusée. Si cette étude avait pu être menée, les causes du problème auraient probablement été identifiées et l’on aurait déjà mis en application des mesures correctives.

Un recul pour le milieu des arts visuels

C’est, il va sans dire, avec une grande tristesse et passablement d’amertume que le RAAV voit s’éteindre un organisme vital pour le milieu des arts visuels québécois. La SODART est une partie intrinsèque et fondamentale de la filière économique des arts visuels et sa disparition est un symptôme évident des difficultés de ce milieu à se structurer en faveur des artistes.

L’attitude des instances gouvernementales envers ce secteur culturel d’une grande fragilité, et dont les artistes ont un revenu annuel net moyen de 8 500 $ provenant de leur pratique professionnelle, ne laisse pas d’inquiéter les dirigeants actuels du RAAV. Avec la disparition de la SODART c’est plus de dix ans d’expertise et d’investissements de fonds publics qui s’envolent en fumée. Pour le RAAV, la disparition de la SODART constitue un net recul pour l’ensemble d’un secteur artistique déjà très fragile.

Aux yeux du RAAV, la SODART revêtait une importance stratégique majeure pour tous les artistes québécois des arts visuels. Deux objectifs ont présidé à sa création. Un premier objectif était d’offrir aux artistes québécois une société de perception de droits d’auteur dont ils auraient le contrôle. Le rôle de vigilance de cette société spécialisée en arts visuels était essentiel dans la promotion et la défense des droits des créateurs et créatrices. Le second, tout aussi important, était de constituer éventuellement un levier financier, contrôlé par les artistes en arts visuels, pour améliorer collectivement leurs conditions socioéconomiques.

Cependant, il est apparu évident au fil des ans que la survie financière de «notre» société de gestion était dépendante de l’évolution de tout le secteur des arts visuels. L’État et les agences subventionnaires portent une certaine responsabilité en ne liant pas l’attribution des subventions aux diffuseurs au plein paiement des droits d’auteur (droit d’exposition et droit de reproduction des œuvres). Les agences gouvernementales fédérales et provinciales ne sont pas en reste puisque, trop souvent, elles offrent aux artistes des contrats par lesquels on leur demande de se dépouiller gratuitement de leurs droits d’auteur. On a même vu un musée national réclamer des droits d’auteur à un artiste qui leur avait fait don de son œuvre et qui voulait l’emprunter pour une exposition. C’est dire dans quel contexte la défense du droit d’auteur en arts visuels au Québec et au Canada se situe.

De plus, le fait que la Loi sur le statut professionnel des artistes des arts visuels, des métiers d’art et de la littérature et sur leurs contrats avec les diffuseurs (L.R.Q. c. S-32.01) ne favorise pas, dans son libellé actuel, la négociation d’ententes collectives avec les diffuseurs en arts visuels n’aide en rien à la perception des droits d’auteur. En effet les artistes de ce domaine sont amenés à signer des contrats leur offrant des conditions déplorables pour la diffusion de leurs œuvres dans les institutions subventionnées par l’État.

L’État québécois, en ne s’assurant pas qu’un traitement plus respectueux des créateurs et de leurs droits d’auteur est offert par les diffuseurs qu’il subventionne et les agences culturelles qu’il contrôle, contribue directement à la stagnation des conditions socioéconomiques des artistes en arts visuels. L’absence d’une politique gouvernementale claire et cohérente concernant ce secteur économique confine à une forme de négligence institutionnalisée.

Christian Bédard
Directeur général
Regroupement des artistes en arts visuels du Québec

lundi 2 juin 2008

Samedi 7 juin: Deuxième anniversaire du Café

Venez nous joindre dès MIDI pour passer une belle journée sous le soleil avec le volley-ball, pétanque et jeux d'adresse. Super BBQ pour le souper et en soirée, venez danser sur la musique de APADURAÏ (du drum and didgeridoo) et le groupe SAGAPOOL (ex Manouche).

Votre présence est importante !
GRATUIT