Avis de non-responsabilité : Les opinions exprimées dans ce blog n'engagent que l'auteur et ne reflètent pas nécessairement celles de la Ville de Lavaltrie.
Steve Watson & Paul Watson Infowars.net Monday, Dec 15, 2008
Google Inc is lobbying internet providers and phone companies to establish a separate internet traffic lane in order to prioritize the search engine giant’s content, according to a leading report today.
Google has for years been one of the loudest advocates of internet neutrality, the practice of giving all internet data traffic the same level of priority.
However, the Wall Street Journal today reveals that the company, which now incorporates Youtube, wants to set up its own fast track on the web.
The precedent this would set would be to allow companies to pay internet providers for preferential treatment.
Smaller companies, businesses and websites could be left operating in the internet slow lane, unable to compete with the elite of the corporate world.
Defenders of net neutrality say this would constitute a form of censorship and maintain it would kill off the level playing field that has forged the greatest technological advance in human history.
Such a move may inevitably lead to a situation further down the line where a few large companies have a monopoly over online content and distribution.
The company has responded by saying the report in The Wall Street Journal is “confused” and has reaffirmed its support for network neutrality.
Instead, Google explained that the OpenEdge effort (the subject of the WSJ story) was a plan to peer its edge-caching devices directly with the network operators so that the users of those broadband carriers get faster access to Google and YouTube’s content, reports GigaOM.
However, the company did not deny that it was seeking to get its packets ahead of others in this instance by paying internet carriers.
The founding principle of the world wide web was that it is a decentralized communication medium born as a “neutral network”, there are no overriding controllers, as there are with television networks, to whose protocols users and content distributors must adhere to. This is what defines the internet as truly free.
Though Federal Communications Commission guidelines favor net neutrality, there is no concrete law that could stop carriers adopting the fast lanes, which appeal to them as a way of raising more revenue to upgrade their networks.
Indeed, the FCC rules have been weakening on neutrality for the past few years, allowing communications companies such as AT&T and Verizon to publicly acknowledge their intentions to create so called internet fast lanes. Other companies such as Comcast have been caught delaying internet traffic, in itself a form of prioritization.
Such moves by carriers, though much more subtle, are essentially no different to governments filtering and blocking content they deem to be sensitive or controversial, a practice now commonplace not only in Communist China but also throughout the so called free world.
The precedent to clamp down on internet neutrality also dovetails with the move towards the designation of a new form of the internet, of which we have consistently warned our readers, known as Internet 2.
This would be a faster, more streamlined elite equivalent of the internet available to users who were willing to pay more for a much improved service. providers may only allow streaming audio and video on your websites if you were eligible for Internet 2.
Of course, Internet 2 would be greatly regulated and only “appropriate content” would be accepted by an FCC or government bureau. Everything else would be relegated to the “slow lane” internet, the junkyard as it were.
The proponents of the various “Internet 2″ style projects all maintain that the internet in it’s current form is “dead” or “dying”, citing the problem of providing more and more bandwidth as it grows. The fact of the matter is that bandwidth is unlimited, as long as carriers are prepared to provide it, but the continuation of a neutral internet means less control and less profits for the corporate elite.
We are witnessing the first steps on a road of control and corporate centralization of the internet, a move to guarantee the internet serves the commercial and political purposes of large corporations. An internet without neutrality would be a direct attack on the right to information free of censorship or control.
En Australie comme chez nous, les hommes sollicitent moins les services de santé, meurent plus jeunes et sont beaucoup plus nombreux que les femmes à se suicider. Devant ce problème persistant, le gouvernement a décidé d'agir et travaille à une première politique nationale sur la santé des hommes. Entretien avec l'un de ses artisans.
Québec -- «Si vous organisez une fête et que les gens ne s'y présentent pas, pensez-vous que ce sont eux qu'il faut blâmer?» Le chercheur australien John MacDonald aime bien répéter cette formule pour justifier son combat en faveur d'une politique sur la santé masculine. «Il y a cinq hommes par jour qui se tuent en Australie. Cinq hommes, une femme. Cinq. Tous les jours. On a dû faire toute une campagne pour convaincre le gouvernement de faire quelque chose.»
John MacDonald ne mâche pas ses mots. Jouant sur la parenté formelle entre les termes males et whales en anglais, il dit que, si on recensait autant de décès chez les baleines, les gens seraient prêts à se mobiliser pour les repousser vers la mer.
«Est-ce que les hommes se suicident seulement parce qu'ils sont irresponsables, qu'ils boivent trop? On a tendance à toujours les blâmer. Mais peut-être qu'il y a aussi des choses dans la société qui nuisent à la santé des hommes.»
De passage à l'Université Laval cet automne, le professeur de l'Université de Western Australia nous a accordé une entrevue sur les progrès accomplis dans son pays. À titre de président du lobby Australian Men's Health Forum, M. MacDonald a milité pendant des années pour qu'on s'attaque à ce problème. «Quand j'ai commencé, il y a dix ans, on me soupçonnait de vouloir prendre de l'argent aux femmes. Absolument pas! Ce n'est pas une compétition.»
Après des années d'efforts, le gouvernement travailliste a finalement décidé de mettre sur pied une politique en ce sens. «On espère qu'elle sera prête l'été prochain», a-t-il dit lors d'un entretien à la fin d'octobre. Quelques semaines plus tard, la ministre de la Santé Nicola Roxon le nommait membre du groupe d'ambassadeurs de la consultation nationale qui doit mener à une telle politique. On prévoit déjà qu'une politique axée sur la santé des femmes suivra la politique nationale sur la santé des hommes. «Les deux, promet-on, seront fondées sur le principe que le sexe est un déterminant clé de l'état de santé.»
Or, pour l'instant, l'objectif est d'améliorer l'accès des hommes aux services de santé. «Que vous soyez jeune ou vieux, célibataire ou marié, à la ville ou à la campagne, le gouvernement veut connaître l'opinion des hommes australiens pour rendre cette politique forte, robuste et effective», plaide le gouvernement dans un communiqué diffusé il y a quelques semaines. En parlant de «robustesse», pense-t-on rassurer ceux qui craignent qu'on mette en doute leur virilité en parlant de leur santé? Les Australiens ne sont pas les premiers à le faire. Au Québec, le Centre de prévention du suicide a déjà lancé une campagne intitulée «Demander de l'aide, c'est fort!».
Différences et préjugés Sans sombrer dans les préjugés, John MacDonald croit que les hommes ont besoin qu'on leur parle d'une certaine façon. C'est dans cet esprit que le gouvernement australien finance des services téléphoniques conçus spécialement pour les hommes en crise (Mensline). «Ce qui est important, c'est l'attitude. Autrefois, quand un type téléphonait [dans un centre de crise régulier], on lui demandait: "Comment vous sentez-vous?" Les hommes appelaient peu et quand ils le faisaient, on leur posait les mauvaises questions. Au lieu de reprocher aux hommes de cacher leurs émotions, on va leur dire: "Oui, c'est très difficile. On va vous donner un peu d'aide pour passer au travers de cette nuit." Les hommes ont un contact avec leurs émotions, mais de façon différente.»
Toutefois, entre la reconnaissance des différences et les préjugés, où faut-il tracer la ligne? Le professeur compte beaucoup sur la recherche. «Sans politique, on va rester coincés avec des programmes fondés sur des opinions et non sur des données probantes. L'idée, c'est que la politique mène à une enquête nationale. Sans méchanceté, dans le cas des femmes, il y a une enquête de ce genre depuis huit ans, et c'est fantastique. On les suit à chaque étape de leur vie, de l'adolescence à la vieillesse. Mais du côté des hommes, qu'est-ce qu'on a? Pour des raisons évidentes, on parle de violence par les hommes, ce qui est un problème réel, mais c'est seulement une partie de la réalité.»
Le gouvernement de l'Australie estime que l'espérance de vie chez les hommes australiens est de près de cinq ans inférieure à celle des femmes. Ils courent trois fois plus de risques de mourir d'une maladie cardiovasculaire, sont davantage touchés par le sida, l'emphysème et les maladies du foie. Surtout, 78 % des suicides sont de main d'hommes.
La situation alarmante des hommes autochtones a aussi contribué à sensibiliser les Australiens au problème. Leur espérance de vie (59 ans en moyenne) est de 17 ans inférieure à celle des Blancs. L'alcoolisme fait des ravages et, ces dernières années, leur santé s'est beaucoup moins améliorée que celle des femmes autochtones.
Les réticences de nombreux hommes à demander de l'aide ne sont pas innées, ajoute le chercheur australien. «Il faut normaliser le "check-up" annuel chez le médecin comme on a normalisé les mammographies pour le cancer du sein, par exemple. À l'époque de ma mère, c'était impensable de parler de seins aussi ouvertement et aujourd'hui c'est courant.»
Les collègues québécois de M. MacDonald sont fascinés par l'expérience australienne. Chercheur au sein de l'équipe Masculinités et société de l'Université Laval, Gilles Tremblay estime qu'à la différence des Québécois, les Australiens ont été capables d'aborder le sujet en transcendant les guerres de sexes.
Un rapport mis au rancart On l'a presque oublié, mais le Québec avait fait un pas dans cette direction au début du premier gouvernement Charest. Le ministre Philippe Couillard avait alors lancé une consultation sur le sujet, qui avait débouché en 2004 sur le rapport Rondeau, du nom du professeur Gilles Rondeau de l'Université de Montréal. «Au cours des dernières années, plusieurs des membres du Comité ont eu l'impression que la réalité personnelle et sociale des hommes avait été analysée sous l'angle des problèmes qu'elle causait plutôt que sous celui des solutions qu'elle nécessitait», concluaient les auteurs du rapport, qui recommandaient qu'on finance des recherches et que «la prestation des services offerts par le réseau de la santé [...] soit mieux adaptée aux besoins de la clientèle masculine».
M. Tremblay faisait partie du comité de travail. Avec le recul, il ne se gêne pas pour dire que le rapport a été mis au rancart. «Ici, contrairement à l'Australie, on est restés dans une guerre de sexes», déplore-t-il.
Mais au-delà des polémiques, l'exemple australien se démarque aussi par la simplicité des moyens employés pour agir. Le démontre ce réseau de «cabanes pour hommes» (men's sheds) dans lesquelles des messieurs de tous les âges se rassemblent pour bricoler, prendre un café, bavarder. Dans les contrées reculées du vaste territoire australien, cette solution de rechange à la taverne a fait des miracles et contribue à briser l'isolement de nombreux retraités.
«Le café devrait être pris au sérieux dans une cabane d'hommes», résume-t-on dans une présentation du réseau disponible sur le Web. «Les hommes reconnaissent vite la valeur de la camaraderie et de la possibilité de discuter de leurs problèmes ouvertement avec les autres. Le café est un catalyseur.» Les rénovations de la cabane sont le point de départ de l'activité. Les immeubles choisis sont souvent en piteux état (des maisons à l'abandon, de vieilles roulottes, d'anciens wagons de trains!) et, apparemment, plus le défi est grand, mieux c'est.
BASE NAVALE DE GUANTANAMO, Cuba — Du rock diffusé à plein volume pendant des jours dans des cellules. Cette pratique utilisée par l'armée américaine en Irak, en Afghanistan et à Guantanamo pour briser psychologiquement des détenus est dénoncée non seulement par les prisonniers mais aussi par des musiciens qui ne veulent plus que leurs compositions soient utilisées comme instrument de torture.
Une campagne de protestation lancée mercredi réunit ainsi des groupes et artistes de renom, dont Massive Attack.
Donald Vance, un entrepreneur de Chicago qui travaillait avec l'armée américaine a subi ce traitement pendant des semaines lors de sa détention en Irak. Soupçonné de vente d'armes à des insurgés, il a été enfermé dans une cellule glaciale de 2,3m x 2,3m, où un haut-parleur protégé par une grille métallique déversait 20 heures par jour un torrent de décibels.
M. Vance, qui clame son innocence, a raconté à l'Associated Press que s'il avait pu, il se serait suicidé pour échapper à cet enfer. Il portait une combinaison et des tongs et n'avait rien pour se protéger du froid. "Je n'avais ni couverture ni drap", dit-il. "Si j'en avais eu, j'aurais probablement tenté de me suicider."
Outre le haut-parleur placé dans sa cellule, deux autres, de grande taille, étaient installés dans le couloir à l'extérieur, explique-t-il. La musique était quasi-permanente, précise-t-il. Il s'agissait essentiellement de hard rock.
Pendant plusieurs mois, M. Vance a subi cette agression sonore menée à coups de chansons d'AC/DC, Nine Inch Nails, Queen, Pantera... "Je ne peux pas vous dire combien de fois j'ai entendu 'We Will Rock You' de Queen", dit-il.
Cette pratique a été courante dans la guerre menée par les Etats-Unis contre le terrorisme. Elle a été autorisée le 14 septembre 2003 par le général Ricardo Sanchez, alors commandant de l'armée américaine en Irak, pour "créer la peur, désorienter (...) et prolonger le choc de la capture".
M. Vance était au moins familier de la musique rock, contrairement à de nombreux détenus en Afghanistan, où l'armée américaine a commencé à utiliser cette technique. Binyam Mohammed, aujourd'hui prisonnier à Guantanamo Bay, raconte que les hommes avec qui il était enfermé dans la "prison noire" de la CIA en Afghanistan finissaient par hurler et à se frapper la tête contre les murs, incapables d'en supporter davantage.
Aujourd'hui, des musiciens se rassemblent pour demander à l'armée de cesser d'utiliser leurs compositions contre des détenus. La campagne lancée mercredi réunit Massive Attack et d'autres groupes, et des musiciens comme Tom Morello, un ancien membre de Rage Against the Machine et Audioslave, qui mène aujourd'hui une carrière solo.
Elle se traduira par des minutes de silence lors de concerts et de festivals, explique Chloe Davis, de l'association juridique britannique Reprieve, qui défend des dizaines de détenus de Guantanamo et organise la campagne.
Selon le contre-amiral David Thomas, commandant de la prison de Guantanamo, cette pratique n'a pas été utilisée depuis son arrivée il y a environ six mois. Le commandant Pauline Storum, porte-parole du centre de détention, a refusé de préciser quand et comment cette technique y avait été employée auparavant.
Des agents du FBI à Guantanamo ont rapporté de nombreux cas d'exposition de détenus aux décibels, une pratique dont on leur avait dit qu'elle était "courante ici". Selon une note de service du FBI, un chargé d'interrogatoire de Guantanamo s'est vanté de pouvoir "briser" quelqu'un en quatre jours, en l'exposant alternativement à 16 heures de musique et de lumières et quatre heures de silence et d'obscurité.
Il n'y a pas que du hard rock, voire du rap, qui est utilisé contre les détenus. Christopher Cerf, qui a écrit des chansons pour l'émission de télévision pour enfants "Sesame Street" ("1, rue Sésame" en français), a été horrifié d'apprendre que certaines avaient été employées dans ce but par l'armée.
L'épreuve aura duré plusieurs mois pour M. Vance, finalement libéré au bout de 97 jours, il y a deux ans. Lorsqu'on lui demande de décrire ce qu'il a subi, il répond: "vous n'êtes plus vous-même. Vous ne pouvez plus formuler vos propres pensées dans un tel environnement." Cela peut rendre fou, assure-t-il.
Au nom de la lutte contre le terrorisme, intérêts politiques et industriels se rejoignent au détriment des libertés. Jusqu'où le désir de sécurité peut-il conduire notre civilisation ? Des experts en nouvelles technologies dressent un panorama inquiétant des dispositifs de surveillance mis en œuvre de Pékin à Paris, en passant par Tunis ou Berlin, avec des outils de traçage et d'identification sans cesse plus perfectionnés et plus nombreux.
Ce documentaire met efficacement en perspective le prix que nous risquons de payer pour une sécurité en partie illusoire.
Total contrôle France, 2006, 52mn Réalisateur: Etienne LABROUE
Ce sont les industriels qui placent les politiciens au pouvoir et qui en font les règles!
Le 13 novembre 2007, j'ai visualisé la première mondiale du film ''Homo Toxicus'' de Carole Poliquin qui est une enquête-choc à la première personne sur les contaminants chimiques qui se retrouvent à notre insu dans notre corps.
Carole Poliquin est originaire de la Beauce (Québec). Elle étudie d'abord l'interprétation au Conservatoire d'art dramatique de Québec avant de se tourner vers le cinéma documentaire. De 1974 à 1980, elle vit en Turquie où elle tourne ses premières images. De retour au Canada, elle se consacre à la réalisation. Outre des documentaires, elle a produit et réalisé de nombreux reportages pour la télévision.
Stupéfait, choqué et surpris, je vais vous faire un résumé de ce film qui, je l'espère, pourra vous apporter les réponses aux questions que vous vous posez.
Résumé du film ''Homo Toxicus''
Au début du film, la réalisatrice du documentaire décide d'aller dans un laboratoire privé pour faire analyser sons sang pour savoir quel genre de polluant se retrouve dans son sang. Cette femme, âgée dans la fin de la quarantaine, a dans son sang une vingtaine de métaux lourds, malgré son enfance dans la campagne et une partie de sa vie en Turquie. Les taux de métaux lourds retrouvés sont dans la normale à part le mercure qui se situe au-dessus de la normale.
Voici un petit vidéo sur les métaux lourds et leurs effets sur la santé humaine que j'ai trouvé sur internet:
Voici une partie des 110 produits retrouvés dans son sang et dans son organisme dans les années 2000 : Plomb, manganèse, étain, béryllium, baryum, arsenic, des anti-adhésifs,phtalates, dioxines, biphénol A etc...et du DDT qui est un pesticide banni depuis au moins 30 ans.
Les spécialistes de la santé lui disent qu'elle a des taux normaux de ces 110 substances dans son sang, mais le mélange de celles-ci peut être dangereux cependant, mais on en sait pas vraiment les effets,...
On estime à 4 millions de tonnes la quantité de produits chimiques projetés dans l'air et c'est sans compter la pollution du transport, ni celle des pesticides. Toutes ces substances chimiques retombent sur le sol et dans l'eau à cause de la gravité. Dans l'eau, les substances se dispersent et peuvent être absorbées par les petits poissons. Les gros poissons mangent les petits poissons et donc ils deviennent encore plus contaminés. Et nous, nous mangeons ces gros poissons et ce cocktail de plus en plus concentré agit sur notre corps. Des infimes quantités peuvent avoir des conséquences à long terme...Le mercure,lui, s'accumule dans les gras du poisson et contamine la chaîne alimentaire.
Les scientifiques ne savent pas tous les effets de ces substances prises en ensemble, pas seulement individuellement. Il faut bien comprendre que la quantité de ces substances n'est pas assez élevée pour rendre les gens malades.
Les problèmes de glande thyroïde causés par les BPC
Il y a une relation entre les quantités de BPC dans le sang et les troubles des hormones de la glande thyroïde. On remarque les problèmes de thyroïdes dans les sociétés développées augmentent. La réalisatrice admet qu'elle a déjà eu des problèmes de glande thyroïde dans le passé, mais ces problèmes sont partis. Mais on ne peut le savoir avec certitude car ces maladies sont multifactorielles.
Les enfants Inuits du Nuvavut
Les Inuits du Nunavut ont dans leur sang les quantités de mercure, de BPC et de pesticides les plus élevées au monde. Il y a beaucoup de problèmes d'auditions sévères, des otites, de surdité, de tympans, etc. Les scientifiques pensent qu'il y a un lien entre les contaminants de l'air retrouvés dans cette région du globe et ces problèmes de santé. Plus les enfants sont exposés à ces toxiques, plus ils font des infections et leur système immunitaire est affaibli. Ils sont plus susceptibles à des cancers et à des infections virales et bactériennes. Ce dérèglement du système immunitaire peut même aller jusqu'à une augmentation des allergies chez les enfants.
À cause leur nutrition comme le phoque, le caribou et le béluga par exemple, ils sont exposés à 10 fois plus de contaminants que nous les Québécois.
Au niveau du nerf optique, nerf visuel, il semble que les BPC cause un ralentissement de l'information sur le nerf tandis que le mercure accélère le voyage de l'information sur le nerf. L'accélération de l'information n'est pas bonne à avoir car l'information n'est pas très bien traitée au niveau cérébral.
Les enfants des écoles du Québec
Plus d'allergies aux arachides et autres allergies mineures...Plus de déficit d'attention...et il y en a de plus en plus...C'est sur que c'est multifactoriel, mais on apprend aujourd'hui que la pollution agit également.
Les substances ignifugeantes, le PBDE, sont utilisées dans les industries pour ne pas que nos objets de consommation soit inflammables. Les meubles, les animaux en pluche, les ordinateurs,etc. en contiennent. Ces molécules se déplacent dans l'air et ces dernières années, dans le lait maternel, ces molécules ont été multipliées par 100 et ces quantité infimes doublent tous les 5 ans.
Chez les rats, des expériences ont été entreprises avec les PBDE et les chercheurs en viennent en conclusion que l'hyperactivité en est la conséquence et des troubles d'hormones de la glande thyroïde. Ils ont entrepris les études comme si c'était effectué chez les humains...
Conséquences des PBDE: deux fois plus d'enfants avec des problèmes d'apprentissage, deux fois plus d'enfants hyperactifs, deux fois moins d'enfants surdoués...
J'aimerais vous présenter un petit vidéo que j'ai trouvé sur YouTube sur l'odeur d'une voiture neuve. Vous savez pourquoi elle sent comme ça ? Regardez...
Le Bisphénol A
Le bisphénol A est présent dans les détergents, les biberons, les boîtes de conserve, les appareils électriques, les ordinateurs et il est souvent utilisé dans l'industrie du plastique.
Conséquences sur la santé:
Augmente les cancers du sein
Diminue les taux de spermatozoïdes et la qualité chez l'homme.
À des niveaux très élevés, il cause le cancer de la prostate chez les rats.
À des niveaux encore plus élevés, il cause une résistance à l'insuline chez les souris, donc l'obésité et le diabète.
Plus de 150 études scientifiques ont été réalisées sur cette molécule et les normes acceptables aux États-Unis pour un produit, soit 50 ppm, sont très élevées car les études ont pris en compte dans quantités beaucoup plus faibles que celles-là...Les études effectuées par les industries démontrent qu'il n'y a aucun problème avec cette molécule, étrange non !?
Le phthalate
Il est présent dans le vinyle et le plastique dont sont faits les jouets pour enfants et ils seraient toxiques pour le reproduction.
Voici l'exemple du Iphone qui contient du phthalate. Un petit vidéo explicatif de Greenpeace
Les PFOA
Présents dans les traitements anti-taches et les casseroles anti-adhésives et en t-fal, affectent la glande thyroïde et cause le cancer.
Manifestations à travers le monde pour les cosmétiques
Il y a beaucoup de manifestations à travers le monde pour des cosmétiques sécuritaires sans produits chimiques. Il y a beaucoup de cosmétiques, crèmes de jour, crème pour le corps, etc. qui ont un lien avec le cancer du sein et l'industrie est aveugle...
Voici un autre vidéo démontrant qu'il y a de ces produits chimiques dans les plastiques, shampoings, maquillage,etc.
La nutrition quand on a le cancer du sein
On explique dans le documentaire qu'il ne faut pas manger de boeuf nourrit aux hormones comme on retrouve au supermarché car ils nourrissent le développement du cancer. Il faut vraiment que les gens atteint du cancer se nourrissent de viande biologique.
Les hormones dans le viande de boeuf et Santé Canada
Les boeufs en provenance de l'ouest du Canada contiennent des hormones. Le Canada n'a toujours pas réglementé les 6 hormones présentes dans le boeuf. Il y a d'ailleurs 3 scientifiques qui ont été mis à la porte par Santé Canada car ils ne voulaient pas approuver un médicament pour l'industrie bovine contenant 2 hormones dangereuses pour la santé humaine afin de ne pas affecter l'industrie.
Un des scientifiques avaient remarqué des effets des hormones sur le corps des veaux:
Effet sur le système reproducteur
Effets sur l'utérus
Effets sur le thymus
Augmentation des cancers
La haute direction de Santé Canada a approuvé ce médicament malgré ces problèmes. L'union européenne a banni en 1988 l'utilisation de ces hormones dans la viande et cette organisation trouvait impossible d'établir une norme sécuritaire dans la viande de ces hormones. Le Canada et les États-Unis ont poursuivi l'Europe en l'accusant de causer des dommages au commerce. Il y a plus de cancers en Amérique qu'en Europe et les scientifiques se demandent si cela est du aux hormones.
Les pesticides
La majorité des enfants contiennent des pesticides dans leur sang si on leur fait des analyses. Comme on dit aux enfants de manger plus de fruits et légumes, il y aura plus de ces produits dans leur corps, c'est logique...
Les normes de Santé Canada au niveau des pesticides sont beaucoup moins sévères que les normes européennes.
Par rapport à l'Europe, le Canada tolère:
2 fois plus d'un pesticide spécifique sur les tomates
4 fois plus d'un pesticide spécifique sur les fraises
400 fois plus d'un pesticide spécifique sur les légumes en feuilles
1400 fois de pesticides sur les fruits et légumes en général
Les médicaments sont inspectés plus sévèrement que les pesticides épandus sur les fruits et légumes.
Le fleuve Saint-Laurent
Il y a beaucoup de substances toxiques dans le fleuve de la belle province et beaucoup d'oestrogène également qui diminue la spermatogénèse (création des spermatozoïdes) des poissons en général. Donc moins de spermatozoïdes, les spermatozoïdes nagent moins. Donc les chances de fécondation diminuent de plus en plus. Beaucoup de poissons mâles forment maintenant des ovules, donc féminisation des mâles.
Chez les humains qui mangent les poissons du fleuve St-Laurent, ils ont remarqué une baisse des spermatozoïdes également.
Rivière à la barbue, rivière Yamaska
Les grenouilles ont beaucoup diminuées en nombre. Il y a beaucoup de champs de mais et de soya qui bordent cette rivière. L'atrazine, pesticide utilisé dans cette région, causerait une diminution de cette population de grenouilles car il causerait l'atrophie des testicules de têtards. Le pic d'épandage de ce pesticide correspond au même moment que les têtards forment leur testicules, c'est pour cette raison que c'est très critique.
Les humains peuvent être affectés par ce pesticide car les hormones des grenouilles ressemblent aux nôtres...
Santé Canada répond à la réalisatrice avec des réponses complètement stupides, complètement connes...Elles essaient toujours de minimiser l'impact, cette organisation essait de trouver des raisons pour ne pas réglementer ces pesticides, mais ce sont de vrais scientifiques qui ont fait ces études !!! En Europe, l'Atrazine est interdit !!! Beaucoup de scientifiques au Canada veulent l'abolition de ce pesticide.
L'eau potable que nous consommons
Dans l'eau potable venant de l'aqueduc, il reste des pesticides, ne pensez pas qu'on est capable de tout éliminer quand même...3 ou 4 fois par années, les usines de filtration des eaux testent l'eau potable pour ne pas qu'il y est des pesticides.
Si on additionne tous les pesticides ensemble dans l'eau potable de la ville, on arrive à un total de 30 microgrammes par litre d'eau. Les combinaisons de plusieurs pesticides peut avoir des effets sur la santé humaine.
La vie en campagne versus la vie en ville
Des scientifiques ont découvert aux États-Unis que les taux de pesticides dans le sang de gens en campagne était beaucoup plus élevé que ceux qui vivaient en ville, à cause notamment des pesticides utilisés dans les régions rurales. Le taux de spermatozoïdes est plus élevé en campagne qu'en ville.
La baisse des spermatozoïdes des hommes et des rats
Il y a certains hommes qui produisent moins de spermatozoïdes que d'autres.
Selon certaines études, la baisse du nombre de spermatozoïdes est estimée à 2% chaque année depuis les années 1970.
Il y a aussi une baisse de la qualité du sperme et une augmentation des malformations des spermatozoïdes. Ils ont découvert aussi que plus on est jeune, moins bon est notre sperme.
Les rats de laboratoire aussi ont un système reproducteur déréglé. Il y a des problèmes au niveau des testicules qui sont non descendues, comportements sexuels déviants, baisse de la fécondité, etc.
Malformations des organes génitaux, aphrodisme masculin
En France, à Montpelier et en 2003 il y a un docteur qui a entrepris des études sur les malformations des organes génitaux et sur l'aphrodisme masculin chez les bébés mâles d'une maternité.
Voici les effets des substances toxiques chez les populations:
20 fois plus d'aphrodisme masculin
2 fois plus de malformations au niveau des organes génitaux masculin (trou dans entre les deux testicules comme un espèce de vagin...)
Ce qui s'est passé, c'est qu'il y eu un certain facteur qui a causé ces changements, ce n'est pas une baisse d'hormones masculines.
Un village amérindien près de la Chemical Valley en Ontario
C'est là ou il y a beaucoup d'industries pétrochimiques au Canada. Il y a des raffineries, un centrale chimique au charbon, des industries pétrochimiques et un site d'enfouissement de déchets toxiques. À côté, il y a une réserve indienne dont la population est constituée de deux fois plus de filles que de garçons et ce n'est pas normal. Il y a beaucoup de fausses couches et la quasi-totalité de ces fausses couches sont des garçons. Il y a diminution progressive des naissances masculines dans cet communauté amérindienne. Il y a également beaucoup de problèmes d'asthme chez les enfants.
Un résumé des problèmes de santé chez ces enfants:
Problèmes respiratoires
Maux de gorge
Hyperactivité
Problèmes d'attention
Saignement de nez
Problèmes d'oreilles et d'audition
Problèmes de vision
Difficultés d'apprentissage
Les spécialistes savent que c'est causé par ce parc industriel, mais ils savent pas quel agent polluant en particulier.
La frime de Santé Canada, l'allié des industriels...
On voit avec ce film que Santé Canada ne veut plus protéger les citoyennes et citoyens du Canada car, sinon, ça ferait longtemps que les réglementations sur les substances toxiques seraient faites. Aujourd'hui, on parle de ''Gestion du Risque'' chez Santé Canada. Donc, on voit un changement qui protègent les industries les plus polluantes ! Pour le problème d'une des sortes de PBDE, Santé Canada s'en remet à des mesures volontaires des industries et à la vigilance des citoyens, donc aucune réglementation. C'est vraiment un scandale !
À tous ces problèmes, il s'ajoute la disparition mystérieuse des abeilles, polinisateurs des 80 % de toutes les espèces végétales sur Terre,...
Montréal, 8 décembre 2008 - C’est avec consternation que les dirigeants d’Outiller la relève artistique montréalaise, projet sous l’égide du Forum Jeunesse de l’île de Montréal (FJIM) et du Conseil des arts de Montréal (CAM), apprenaient le retrait de la Fondation du maire de Montréal pour la jeunesse (FMMJ) de la scène culturelle.
Depuis plus de trois ans la FMMJ est un partenaire important d’Outiller la relève artistique montréalaise (ORAM) avec lequel nous avons établi des liens très étroits qui nous permettent de témoigner de son précieux engagement envers la relève et de la qualité des services qui lui sont offerts, qu’elle soit entrepreneuriale ou artistique. Nous comprenons que la Fondation subit de sévères coupures de son budget et nous sommes conscients que ses dirigeants ont dû effectuer un choix fort difficile.
Pour de nombreux artistes, la Bourse du Maire est souvent la première voie d’accès au milieu artistique professionnel et représente le coup de pouce nécessaire au démarrage d’une entreprise culturelle, non seulement financièrement, mais aussi grâce aux nombreux services de réseautage, de mentorat, de coaching et de formations dont bénéficient les boursiers. La FMMJ est devenu au fil du temps, un joueur incontournable qui occupe une position stratégique dans l’écologie du milieu artistique montréalais. Depuis la création du volet artistique plus de 240 artistes ont bénéficié de son soutien, une aide généreuse et fort appréciée de toute la communauté art! istique. Son retrait du financement des entreprises culturelles laisse un vide qui sera difficilement comblé, et ce à très long terme.
Nous souhaitons ardemment que dans un avenir rapproché, la Fondation du Maire de Montréal puisse détenir les fonds nécessaires qui pourraient lui permettre de s’impliquer à nouveau en culture afin qu’elle puisse continuer à jouer son rôle essentiel dans le développement de la relève artistique montréalaise et apporter sa contribution à la fructification de notre richesse collective que sont les arts et la culture.
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Pour information : Cynthia Bellemare, coordonnatrice – Relève artistique Conseil des arts de Montréal Tél : 514.280.3724 – cbellemare.p@ville.montreal.qc.ca
Michel Chossudovsky est professeur d’économie, directeur du Centre de recherche sur la mondialisation et auteur de Mondialisation de la pauvreté et nouvel ordre mondial. * Les causes et les conséquences de l’effondrement des marchés; * L’économie réelle en banqueroute; * Les impacts sur l’emploi et le niveau de vie; * La décomposition des finances publiques; * Impacts sur les services de santé et d’éducation; * L’enrichissement d’une minorité sociale; * La mondialisation de la pauvreté. Quelles sont les solutions de rechange? Conférence en français présentée par www.mtl911truth.org & www.globalresearch.ca le 27 novembre 2008.
Les problèmes de l’appareil reproducteur masculin sont aujourd’hui potentiellement aussi graves que le réchauffement climatique.
Depuis 50 ans, la production de spermatozoïdes dans l’espèce humaine a diminué en moyenne de 50 %. Pourquoi ?
Dans les pays occidentaux, le nombre de cancers du testicule ne cesse de croître. Au Danemark, on constate une hausse vertigineuse de 400 % en soixante ans. Pourquoi ?
Le nombre de malformations congénitales de l’appareil reproducteur masculin augmente également. Pourquoi ?
Des populations de poissons de certaines rivières se féminisent. De plus en plus de malformations sexuelles et de cas de stérilité sont observés chez les phoques, les oiseaux, les alligators, les grenouilles…Des études sur la faune montrent une dévirilisation croissante. Pourquoi ?
Féminisation de la nature d’un côté, diminution du nombre de spermatozoïdes chez l’homme de l’autre. Des événements bizarres et inquiétants entre lesquels personne, pendant longtemps, n’avait pensé ou osé établir un lien.
Et si toutes ces observations avaient une origine commune ? C’est l’hypothèse audacieuse de nombreux scientifiques tant aux États-Unis qu’en Europe. Ils sont persuadés que certains facteurs environnementaux sont responsables de ces pathologies et de ces malformations. Au banc des accusés, de nombreuses molécules mises sur le marché par l’industrie chimique : PCB, DDT, retardateurs de flamme, phtalates, pesticides… Liste non exhaustive de composés chimiques qui agissent sur le système hormonal (on les désigne sous le terme un peu barbare de « perturbateurs endocriniens ») et qui provoqueraient ainsi une féminisation du monde… La gravité des faits rapportés impose que l’on s’y intéresse de très près car la fertilité, et donc l’avenir de l’humanité est en jeu… Si ces scientifiques ont raison, ce sont des pans entiers de notre mode de consommation qu’il faudra repenser. Un véritable défi face au puissant lobbying industriel, un débat qui se déplace sur le terrain politique.
Les réalisateurs de « Mâles en péril », Sylvain Gilman et Thierry de Lestrade, reviennent sur la genèse de ce qu'ils ont vécu comme une « extraordinaire aventure scientifique ».
Ce film a commencé dans un laboratoire de recherche de Boston. Nous tournions La Guerre contre le cancer lorsqu’Ana Soto, biologiste spécialisée dans le cancer du sein, sortit de son emballage un tube de matière plastique, un vulgaire tube dont se servent tous les techniciens de laboratoire. Mais celui-ci était extraordinaire : depuis que son fabricant avait changé la composition, il avait la capacité de faire se multiplier les cellules cancéreuses. Le plastique contenait un élément qui agissait comme des hormones !
Ainsi des molécules réputées inertes pouvaient imiter les hormones, donc tromper notre corps ! À partir de ce tube de plastique, nous nous sommes lancés sur la piste de ces molécules. Elles sont nombreuses, découvertes le plus souvent par hasard, on les appelle aujourd’hui des « perturbateurs endocriniens ». Les scientifiques que nous avons rencontrés et filmés dans cette enquête sont des personnages étonnants. Face à des données inattendues, ils ont su se remettre en cause et être créatifs ; au moment de publier leurs résultats, ils ont su résister aux pressions des industriels. Aujourd’hui, ils n’hésitent pas à sortir de leurs laboratoires pour porter le débat sur la place publique.
Car la découverte de ces « perturbateurs endocriniens » interroge. En premier lieu les pouvoirs publics : comment contrôle-t-on les milliers de molécules chimiques fabriquées par l’homme depuis 50 ans ? Des molécules lancées sur le marché avec pour seules analyses… celles effectuées par les industriels eux-mêmes ! Elle interroge également les citoyens que nous sommes sur la qualité de notre environnement. Sur tous ces objets indispensables à notre confort quotidien et qui auraient… peut-être… un effet sur la reproduction humaine, la santé…
Le manque d’information est toujours plus effrayant que l’information elle-même. Cela peut paraître effrayant. Nous en avons fait un film. Pour expliquer. Car le manque d’information est toujours plus effrayant que l’information elle-même. Pour raconter aussi une extraordinaire aventure scientifique qui s’est construite comme un puzzle, avec des éléments épars, qu’il fallait rassembler dans un vaste tableau d’ensemble. Notre souci a donc été de tendre le récit au maximum : donner des informations scientifiques précises, tout en restant accessible et capter au mieux l’attention du téléspectateur.
En primeur à Télé-Québec, le mercredi 10 décembre à 20h00
En rediffusion le 11 décembre à 13h et le 13 décembre à 22h30
Diminution de spermatozoïdes de 50% en 50 ans, malformations génitales, cancers, dérèglements de la glande thyroïde, asthme, allergies, hyperactivité et déficit d’attention chez les enfants… Des scientifiques du monde entier témoignent de l’impact des substances toxiques auxquelles nous sommes exposés à faible dose, notre vie durant. Leurs conclusions sont troublantes.
Une expérience planétaire est en cours et nous en sommes les cobayes.
La réalisatrice Carole Poliquin aborde le sujet avec rigueur et humour à partir des analyses de son propre sang. On y a en effet décelé 110 substances chimiques : des pesticides (incluant le DDT, interdit depuis 30 ans!), des BPC, des dioxines, des furanes, du mercure, du plomb, des substances antiadhésives (comme le Teflon), des phtalates, du bisphénol A... Certaines d’entre elles, comme les ignifuges bromés, doublent dans le lait maternel tous les 5 ans!
Or, on sait aujourd’hui que ces molécules causent des dommages à des doses infimes, ce qui contredit le principe de base de la toxicologie classique à savoir que «c’est la dose qui fait le poison». Et on sait aussi que nous transmettons ce «patrimoine toxique» à nos enfants, particulièrement vulnérables pendant la vie fœtale et la première enfance: les enfants naissent aujourd’hui avec 287 substances chimiques dans leur sang! Quel sera l’impact sur leur santé?
Alors qu’un nombre grandissant de chercheurs considèrent les perturbations hormonales dues à la pollution comme l’un des plus graves problèmes auxquels l’humanité est confrontée, menaçant même sa survie, l’industrie chimique continue de clamer que ses produits sont sécuritaires. Santé Canada, de son côté, affirme maîtriser la situation par la gestion des risques…
La conclusion de l’auteure? «D’un risque acceptable à un autre risque acceptable, nous sommes en train d’admettre l’intoxication progressive de tout le vivant. Et comme pour le climat, personne ne sait quand nous franchirons le point de rupture.»
Les rentiers industriels sont prêts à tout pour maintenir leur rentes : - Destruction de l'agriculture - Destuction de la bio-diversité - Destruction de la nature - Destruction de l'artisanat - Destruction des solidarités - Destruction des libertés - Destruction des cultures - Destruction des identités - Destruction des nations - Destruction de la santé - Destructionn des esprits - Destruction des pays pauvres - Destruction des services publics - Destruction des PME - Destruction du plein emploi
Un seul droit pour les zombies esclaves : consommer et regarder la télévision.
Si vous voulez redevenir un être humain : arrêtez de financer votre destruction par les multinationales industriels.
Depuis cinq ans, nous alertons l’opinion publique mondiale sur la volonté de l’administration Bush de transformer les États-Unis en État autoritaire. Notre analyse, qui s’appuyait sur l’étude de projets de loi, n’a pas été alors prise en considération par certains en raison du choc psychologique du 11-Septembre. Ce qui était une intention est désormais une réalité, les textes sont mis en pratique : le nouveau régime intimide, harcèle et en définitive muselle ses opposants. Naomi Wolf recueille des témoignages de cette répression et tente de mobiliser ses concitoyens pour défendre leurs libertés.
La bonne nouvelle est que les États-uniens se sont réveillés et sont conscients des dangers qui les guettent. Quand je me suis mis en route je pensais que j’allais affronter de l’opposition, de la résistance ou au moins de l’incrédulité quand je parlerais de l’obscurité qui s’étend lentement sur notre pays et l’héritage de liberté que nous ont légué nos ancêtres.
Mais je me retrouve à parler devant des assemblées qui n’ont pas besoin de moi pour être inquiètes. Des gens qui ont peur, qui ont perçu depuis longtemps le danger qui grandit et la société qui se prépare.
À mon grand soulagement, j’ai redécouvert une société états-unienne qui est intelligente et alerte, courageuse et indomptable, des gens qui n’ont pas peur d’entendre des mauvaises nouvelles et d’agir en conséquence. Et ce sont des patriotes, des vrais, qui aiment leur pays à cause des valeurs sur lesquelles il a été construit.
Mais je suis écorchée vive par les histoires que l’on vient me raconter lors de ces réunions. Et je n’arrive plus à lire mes mails ces derniers temps, tellement ils sont pleins de témoignages effarants.
Et partout où je vais, il y a toujours, au moins une fois par jour, une personne dans l’assemblée qui se lève pour parler. Elle a toujours l’air solide et forte, courageuse... et soudain elle va se mettre à pleurer, submergée par la peur, au beau milieu de son témoignage.
L’autre jour, à Boulder, une jeune mère de deux enfants, la trentaine, l’image même de la jeune états-unienne dynamique, s’est effondrée alors qu’elle me parlait : « Je suis outrée par tout ce que j’entends et vois, je voudrais tellement faire quelque chose ! Mais j’ai tellement peur. Je regarde mes enfants et j’ai peur. Comment lutter contre cette peur qu’ils ont planté en nous ? Qu’est ce qui est mieux pour l’avenir et la sécurité de mes enfants ? Est-ce que je dois agir et tenter de changer les choses ou bien me taire et ne pas me faire remarquer ? J’ai tellement peur de me retrouver fichée quelque part. »
À Washington DC, la semaine dernière, un directeur de service dans une administration, ancien joueur de foot, beau gosse, probablement membre du Parti Républicain, m’a confié, loin des micros, qu’il avait peur de signer le papier autorisant le FBI d’accéder à toutes les informations le concernant, comme l’y encourage l’agence anti-terroriste. « Mais en même temps, j’ai peur de ne pas la signer, si je ne le fais pas, je risque de perdre mon boulot, ma maison... c’est comme en Allemagne lors du fichage des fonctionnaires » me dit-il d’une voix résignée.
Ce matin, à Denver, j’ai parlé pendant plus d’une heure avec un très haut et très courageux gradé de l’armée, hautement décoré qui s’est retrouvé sur la liste des personnes surveillées (et interdites de prendre l’avion) parce qu’il a critique la politique de l’Administration Bush. Il m’a montré des documents qui prouvent que non seulement il est surveillé par les services secrets mais que toute sa famille est également espionnée et harcelée. Tout au long de sa carrière militaire, cet officier a mené de nombreuses missions très dangereuses au service de son pays, mais aujourd’hui, quand il me parle de sa crainte que ses enfants soient harcelés par le gouvernement à cause de ses opinions, sa voix se brise.
Ailleurs je suis abordée par une juriste qui travaillait pour le Ministère de la Justice. Un jour elle s’est opposée à « l’interrogatoire musclé » d’un détenu qui subissait une technique reconnue comme étant de la torture. Non seulement elle s’est retrouvée devant une commission de discipline, mais en plus elle a été sujette à une enquête criminelle, a perdu de l’avancement, a vu son ordinateur fouillé et ses mails effacés... et maintenant elle est sur la liste noire et ne peut plus prendre l’avion.
Elisabeth Grant, de la Coalition contre la guerre, a montré lors d’une conférence de presse la note manuscrite et le petit drapeau états-unien retrouvé dans sa valise après un voyage en avion. La note disait que l’agence anti-terroriste n’appréciait pas ses lectures.
Comme à l’époque du Mur de Berlin, quand je fais le queue pour me faire fouiller dans les aéroports, je me surprends à passer une nouvelle fois en revue le contenu de mon sac.
L’autre jour, à New-York, je me suis fait violence en jetant à la poubelle un exemplaire du dernier livre de Tara McKelvey Monstering que j’étais entrain de lire. Cet excellent ouvrage dénonce les pratiques d’interrogatoire utilisées par la CIA. Malgré le fait que j’avais acheté le livre dans une librairie grand public en ville... on ne sait jamais, il contient des informations « classifiées » et on pourrait m’accuser de faire le jeu des terroristes en les lisant. (...) Dans mon Amérique à moi, celle qu’on m’a apprise à l’école, on ne se comporte pas comme ça. (...) Et tout le monde me pose la même question : que pouvons nous faire ?
Cette avalanche de témoignages d’abus et d’atteintes aux libertés des citoyens états-uniens montre clairement qu’un réseau criminel et de surveillance est en train de prendre de plus en plus de citoyens innocents dans ses filets. Il est évident que ceci n’a rien à voir avec la démocratie — ni même avec l’habituelle corruption de la démocratie. Et il est clair que nous aurons besoin d’une action plus énergique que de simplement envoyer des lettres à notre député.
Les gens qui viennent témoigner ne sont pas des illuminés anarchistes, Ils sont de toutes les obédiences politiques, conservateurs, apolitiques, progressistes. La première régle d’une société en cours de fermeture ou bien déjà fermée est que ton alignement avec le parti politique au pouvoir ne te protège en rien ; dans un véritable État policier, personne n’est à l’abri.
Je lis mon journal le matin et je n’en reviens pas :
• Sept soldats ont publié une lettre dans le New York Times pour critiquer la guerre : peu de temps après, deux sont morts dont un d’une balle dans la tête tirée à bout portant. • Une femme comptable de l’armée qui voulait dénoncer les abus et détournements financiers est morte dans son baraquement, abattue d’une balle dans la tête, ici aussi à bout portant. • Pat Tillman, qui avait écrit un mail à un ami où il envisageait de dénoncer des crimes de guerre dont il avait été témoin : une balle dans la tête. • Donald Vance, un employé de l’armée qui avait dénoncé des trafics d’armes au sein de l’armée en Irak — kidnappé par des soldats US à l’intérieur même de l’Ambassade US de Bagdad et enfermé et torturé pendants des semaines sur une base militaire US, sans accès à un avocat — et officiellement menacé des pires représailles s’il parlait à quiconque à son retour au pays. • Et dans le dernier numéro de Vanity Fair un sous-traitant de l’armée qui avait dénoncé des malversations raconte qu’il a été kidnappé par des soldats US masqués et armés, passé à tabac toute une nuit dans un préfabriqué avant d’être expulsé d’Irak le lendemain. L’administration militaire a refusé d’entendre sa plainte et l’a fait éjecter du bureau.
Ce matin le New York Times écrit que le Département d’État (employeur des mercenaires de Blackwater USA) refuse officiellement de coopérer avec le Ministère de la Justice ou le FBI dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de 17 civils irakiens innocents. La Maison-Blanche soutien l’attitude méprisante du Département d’État vis à vis de la justice de ce pays.
Ce n’est pas une information anodine. Mes lecteurs qui ont retenu quelque choses de l’histoire du XXè Siècle seront horrifiés mais pas surpris. La « Deuxième étape » de la fermeture d’une société ouverte est la démonstration par l’État aux citoyens que la force paramilitaire est au dessus des lois du pays et que la loi ne peut donc plus servir de refuge à la dissidence.
En permettant au FBI et à la CIA d’arrêter n’importe quel citoyen états-unien et de le priver de ses droits légaux, le secrétaire à la Justice a fait comprendre aux citoyens US une leçon très simple : Nul d’entre vous n’est à l’abri de l’arbitraire d’État. Nous pouvons venir comme cela nous chante, enfoncer votre porte et vous faire disparaître pour toujours... en toute légalité.
(...) Si l’administration de ce pays annonce publiquement qu’elle ne sanctionnera pas les agissements criminels de ses propres employés en Irak et fera obstacle à la justice — alors est ce que les députés du Congrès auront le courage d’affronter les agissements similaires de Blackwater quand cette société remportera le contrat qu’elle convoite, celui de la sécurité intérieure aux États-unis ?
Ou bien cette force paramilitaire et protégée par l’État sera t-elle assez puissante pour intimider nos représentants — et nous mêmes ?
Est-ce que nous oserons encore manifester dans la rue si nous savons que nous risquons de recevoir le même traitement que les civils de Bagdad, mitraillés depuis des hélicoptères de Blackwater ? Est-ce qu’un député osera proposer une loi contre Blackwater s’il sait qu’il peut se faire tuer d’une balle dans la tête, en toute impunité ?
(...) N’oubliez pas que, dans la situation actuelle, le département de la Sécurité de la Patrie (Homeland Security) a le droit légal de déployer les mercenaires de la société Blackwater dans votre ville dès ce soir.
Le Parti Libéral du Québec faisait l’annonce le 18 novembre dernier de son intention, s’il est réélu, d’abolir la taxe de vente du Québec sur les produits culturels d’ici. Cette mesure toucherait également les œuvres d’art et pourrait donc avoir un effet stimulant sur le marché et les conditions socioéconomiques des artistes en arts visuels, pourvu qu’elle concerne les œuvres d’artistes vivants. Pour les quelque 3500 artistes de ce domaine, c’est donc de prime abord une promesse alléchante. Le RAAV salue cette promesse de M. Charest tout en s’interrogeant toutefois sur son efficacité réelle en temps de ralentissement économique.
L’objectif d’une telle mesure, dont le coût pour les finances publiques est estimé à cinquante millions de dollars (50 M$), est de laisser aux Québécois 7.5% de la valeur d’un produit culturel qu’ils achèteraient (billet de spectacle, œuvre d’art, DC, DVD…) pourvu qu’il soit produit ou réalisé par des artistes d’ici. Cette mesure compte sur le public pour qu’il réinvestisse cette somme dans l’acquisition d’autres produits culturels québécois. Elle a l’avantage de toucher tous les «consommateurs» de produits culturels et pourrait aider les créateurs québécois si la réaction attendue du public se concrétisait, ce qui est évidemment souhaitable. Cependant, plusieurs économistes considèrent que des réductions de taxes en période de ralentissement économique ont un effet contraire à celui qui est désiré.
Ne serait-il pas plus efficace de consacrer cet investissement de 50 millions de dollars à des programmes plus ciblés de stimulation du marché des œuvres des créateurs d’ici, pourvu qu’ils soient membres de leur association professionnelle sectorielle? Par exemple, dans le domaine des arts visuels: l’extension à nos concitoyens de la mesure fiscale qui permet aux entreprises d’amortir l’acquisition d’une œuvre d’art sur trois ans; la création pour les musées d’un fond d’acquisition d’œuvres d’artistes contemporains québécois et l’extension de la Politique d’intégration des arts à l’architecture aux grands projets d’infrastructure et aux PPP?
Peut-être aussi devrait-on confier à la SODEC et au CALQ une partie de cette somme avec le mandat clair de concevoir et de mettre en œuvre des programmes ciblés visant à stimuler le marché des divers produits culturels d’ici.
Le RAAV ne peut que saluer l’annonce faite le 18 novembre par M. Charest dans le cadre de la présente campagne électorale mais, advenant sa réélection, il l’invite à évaluer concrètement, avec les acteurs des divers domaines artistiques concernés, l’effet que pourrait avoir cette mesure sur les créateurs et les entreprises culturelles québécois.
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Source :
Christian Bédard
Directeur général
Regroupement des artistes en arts visuels du Québec (RAAV)
Le gouvernement Harper plonge volontairement les milieux artistique et culturel dans la pauvreté. Malgré les nombreux exemples démontrant l’impact catastrophique des coupes dans les programmes en culture, le gouvernement fédéral demeure sourd et maintient sa décision. Le ministre du Patrimoine canadien, James Moore, a en effet confirmé de manière définitive que les programmes PromArt et Routes commerciales ne seraient pas remplacés. Les arguments économiques de l’importance de ces programmes, les retombées en termes de rayonnement et de notoriété de la culture canadienne à l’étranger ainsi que la vitalité menacée de tout un secteur de la société semblent laisser de marbre un ministre pour qui la défense des intérêts de la communauté qu’il représente au gouvernement devrait pourtant être la priorité absolue.
«Ce gouvernement nous a menti de façon éhontée en disant qu’il n’y aurait pas de vide et que ces programmes seraient remplacés. C’est indigne d’un gouvernement, quel qu’il soit» d’affirmer le président du Conseil québécois du théâtre, Martin Faucher. Alors que le Premier ministre du Canada, dans son discours du trône, prétend prendre des mesures pour protéger le pays contre la crise économique, il sacrifie pourtant du même souffle tout un pan de la vie économique canadienne.
Il y a un peu plus d’un an, rassemblé aux Second États généraux du théâtre professionnel, le milieu théâtral québécois se prononçait sur les défis artistiques et économiques auxquels il doit faire face aujourd’hui. Chaque jour, au moins deux spectacles québécois de théâtre sont joués partout dans le monde. Le milieu théâtral revendiquait alors des ressources supplémentaires pour le rayonnement international. Le Canada, aujourd’hui confronté à une crise économique mondiale, prend des décisions qui privent le secteur artistique d’un levier indéniable de développement. « En effet, plus les semaines avancent et plus les compagnies de théâtres voient leurs années de travail réduites à néant » déplore Martin Faucher.
Dans le contexte actuel, il est illusoire d’espérer le moindre changement d’attitude de la part du gouvernement du Canada et nous sommes légitimement en droit de nous demander quelles sont les vraies raisons qui poussent James Moore et son gouvernement à maintenir une ligne aussi dure envers les artistes? Le Conseil québécois du théâtre va tout de même maintenir une pression pour tenter de faire entendre raison au ministre du Patrimoine canadien. « Comment interpréter, autrement que par une vengeance ou un mépris envers les artistes québécois et canadiens, cette obstination à maintenir coûte que coûte une décision aussi arbitraire qu’insensée? » de conclure Martin Faucher.
Dans la société actuelle, les artistes ne sont pas à égalité. Il faut ici dissocier, malheureusement les artistes des arts dits «vivants» (spectacles vivants) des artistes en arts dits «plastiques» (peintres, sculpteurs, graveurs). Pour ces derniers, il n’y a pas de moments de chômage. Il n’y a jamais d’indemnisation pour «non» activité : en art plastique, l’artiste fait l’avance de tout (le temps et l’argent) et doit ensuite s’efforcer de vendre alors qu’il ou elle n’a pas forcément les qualités de persuasion d’un vendeur et que ses créations ne sont pas des marchandises.
On trouve normal de rémunérer un acteur de théâtre qui fait une prestation dans la rue pendant la fête du quartier mais on trouve aussi normal de demander à des peintres d’exposer pour agrémenter les murs d’une salle ou d’une rue sans leur verser un seul centime.
Pour les créations en arts plastiques , peinture, sculpture principalement, cela conduit évidement:
⇒ à une démarche « commerçante » donnant la première place aux plus médiatiques , ⇒ ou bien à abandonner son activité pour un travail plus rémunérateur , ⇒ ou, encore, à une vie « en marge » qui l’exclue de la reconnaissance et de l’utilité sociale.
Dans tous les cas, la société toute entière et son avenir s’appauvrissent …
Nous reviendrons souvent sur ce sujet car il disqualifie «le premier geste d’expression : un trait noir qui s’en va sur la feuille et l’aventure commence, depuis 50 000 ans …
Combien économise-t-on en ne faisant pas … ?. On sait à peu près répondre à cette question . MAIS : "Combien ça coûte de ne pas faire " ?… → des écoles. → des crèches. → des maisons de retraite. → des hôpitaux capables de recevoir et soigner tout le monde. → des maisons de la culture. → des salles de sport. → moyens de transport accessibles à tous et toutes. → des lieux de rencontre dans chaque commune, dans chaque quartier. → des bibliothèques dans chaque commune, dans chaque quartier. → des écoles de dessin et d’art dans chaque commune. → exiger la "pollution zéro" aux usines, aux voitures, aux agriculteurs
Combien ça coûte → d’éduquer nos enfants comme des "moutons consommateurs" "→ de nous passer en boucle sur les téléviseurs le modèle américain en 28 épisodes où des experts rendent la justice du monde en observant un poil de c. au microscope … → de supprimer le beau au nom du rentable ou éduquer ainsi nos enfants dans un monde vulgaire (voir "éducation" (socle commun) et le "décor" de nos villes, la disparition des arts) → de faire croire que la vie est une lutte sans merci avec son voisin et qu’il faut tout faire pour devenir le plus riche du cimetière.
Combien ça coûte de nous faire oublier que nous avons tous et toutes 50 000 ans de mémoire et tout un avenir à construire jour après jour ?
Ce texte a été écrit par Albert Camus et reste étonnement d’actualité.Prenez le temps de lire . Ce message est là, pour nous, depuis 50 ans : il parle de notre société , il parle de nous, il s’adresse à ce monde du début du 21° siècle.
Lisez le texte ci-dessous et comparez avec les discours actuels : qui parle "culture" aujourd’hui est traité de "gauchiste" ou d’"élitiste", selon le cas (voir question bêêête N° 44) sauf lorsqu’il y a le mot "industrie" avec : (industrie culturelle), alors, on parle commerce … Les projets électoraux qui nous sont présentés oublient totalement d’en faire un projet, et même d’en parler voir la lettre ouverte aux candidat(e) proposée par Horschamp.
En art, la révolte s’achève et se perpétue dans la vraie création, non dans la critique ou le commentaire. La révolution, de son côté, ne peut s’affirmer que dans une civilisation, non dans la terreur ou la tyrannie. Les deux questions que pose désormais notre temps à une société dans l’impasse : la création est-elle possible, la révolution est-elle possible, n’en font qu’une, qui concerne la renaissance d’une civilisation.
La révolution et l’art du 20° siècle sont tributaires du même nihilisme et vivent dans la même contradiction. Ils nient ce qu’ils affirment pourtant dans leur mouvement même et cherchent tous deux une issue impossible, à travers la terreur. … Finalement, la société capitaliste et la société révolutionnaire n’en font qu’une dans la mesure où elles s’asservissent au même moyen, la production industrielle, et à la même promesse. … La société de la production est seulement productrice, non créatrice.
… l’art et la société, la création et la révolution doivent, pour cela, retrouver la source de la révolte où refus et consentement, singularité et universel, individu et histoire s’équilibrent dans la tension la plus dure. La révolte n’est pas en elle-même un élément de civilisation. Mais elle est préalable à toute civilisation. Elle seule, dans l’impasse où nous vivons, permet d’espérer l’avenir dont rêvait Nietzsche : « Au lieu du juge et du répresseur, le créateur. » Formule qui ne peut pas autoriser l’illusion dérisoire d’une cité dirigée par des artistes. Elle éclaire seulement le drame de notre époque où le travail, soumis entièrement à la production, a cessé d’être créateur. La société industrielle n’ouvrira les chemins d’une civilisation qu’en redonnant au travailleur la dignité du créateur, c’est-à-dire en appliquant son intérêt et sa réflexion autant au travail lui-même qu’à son produit.
La civilisation désormais nécessaire ne pourra pas séparer, dans les classes comme dans l’individu, le travailleur et le créateur… C’est ainsi qu’elle reconnaitra à tous (et toutes) la dignité affirmée par la révolte. … Toute création nie, en elle-même, le monde du maitre et de l’esclave. La hideuse société de tyrans et d’esclaves où nous nous survivons ne trouvera sa mort et sa transfiguration qu’au niveau de la création.
... Un des sens de l’histoire d’aujourd’hui, et plus encore de demain, est la lutte entre les artistes et les nouveaux conquérants, entre les témoins de la révolution créatrice et les bâtisseurs de la révolution nihiliste. Sur l’issue de la lutte, on ne peut se faire que des illusions raisonnables. Du moins, nous savons désormais qu’elle doit être menée. Les conquérants modernes peuvent tuer, mais semblent ne pouvoir créer. Les artistes savent créer, mais ne peuvent réellement tuer. … Si, enfin, les conquérants pliaient le monde à leur loi, ils ne prouveraient pas que la quantité est reine, mais que ce monde est enfer. Dans cet enfer même, la place de l’art coïnciderait encore avec celle de la révolte vaincue, espoir aveugle et vide au creux des jours désespérés. Ernst Dwinger, dans son Journal de Sibérie, parle de ce lieutenant allemand qui, prisonnier depuis des années dans un camp où régnaient le froid et la faim, s’était construit, avec des touches de bois, un piano silencieux. Là, dans l’entassement de la misère, au milieu d’une cohue en haillons, il composait une étrange musique qu’il était seul à entendre. Ainsi, jetés dans l’enfer, de mystérieuses mélodies et les images cruelles de la beauté enfuie nous apporteraient toujours, au milieu du crime et de la folie, l’écho de cette insurrection harmonieuse qui témoigne au long des siècles pour la grandeur humaine. … La beauté, sans doute, ne fait pas les révolutions. Mais un jour vient où les révolutions ont besoin d’elle. …
En maintenant la beauté, nous préparons ce jour de renaissance où la civilisation mettra au centre de sa réflexion, loin des principes formels et des valeurs dégradées de l’histoire, cette vertu vivante qui fonde la commune dignité du monde et de l’homme, et que nous avons maintenant à définir en face d’un monde qui l’insulte.
Albert Camus Extrait de "L’homme révolté", chapitre : Révolte et Art, Création et révolution
"L’accès à l’art et à la culture est un droit fondamental qui contribue à la formation du citoyen et constitue donc une composante essentielle pour la démocratie.
* La culture ne se réduit pas à sa dimension artistique, mais englobe tout ce qui permet d’appréhender le monde, de s’y situer et d’y agir individuellement et collectivement.
* Derrière l’action culturelle, ce qui nous importe c’est de :
donner à chaque individu des repères pour agir dans la société
lutter contre l’obscurantisme, source d’extrémisme et d’intolérance
combattre les inégalités culturelles : accès aux œuvres et valorisation du capital culturel de chacun."
Une démarche d’éthique sociale (socio-éducative) « C’est d’abord la poursuite du grand rêve démocratique, égalitaire et éducatif de Condorcet en l’an I de la République. Il a conçu, à la demande de l’Assemblée nationale, un projet d’éducation du peuple qui ne se limitait pas à l’école et qui englobait l’art de s’instruire par soi-même à tous les âges de la vie, dans une société où l’information continuait la formation et favorisait l’auto-formation permanente collective et individuelle comme nous dirions aujourd’hui. Il voulait "rendre la raison populaire" parce que comme disait son ami l’artiste Goya, "le sommeil de la raison enfante des monstres". Source : "Peuple et culture" réseau d’associations d’éducation populaire, lutte contre les inégalités culturelles et pour le droit au savoir tout au long de la vie. Lien avec le site "Peuple et culture" : http://www.peuple-et-culture.org/ Lien vers les autres articles sur le sujet : suivre le mot-clé "culture" dont Culture d’humains et l’article sur l’association peuple et culture — - L’industrie culturelle et ses effets - Analyse de T. Adorno en 1963
La consommation tue l’imagination parce qu’elle donne des réponses immédiates qui empêchent d’observer, de comprendre, d’inventer … C’est une perte de liberté.
Ce qui distingue l’animal humain du reste des animaux est, sans doute, la science, l’art, la création, l’invention.
En effet, que serions nous sans art ? Un ensemble disparate de peuples sans culture, sans histoire. Mais peut être aussi que l’espèce humaine aurait disparu depuis longtemps. N’oublions pas qu’elle a été pendant de nombreux millénaires une espèce en danger , en voie de disparition, bref, toujours sur le fil du rasoir de la survie.
Au lieu de disparaître, l’espèce humaine occupe toute la planète et y a inscrit ses marques depuis des millénaires. Partout ou presque , nous voyons des dessins, peintures, sculptures dans les grottes (tout au moins c’est là que nous les trouvons ) , des milliers de générations d’armes, ustensiles, poteries décorées à la mode du moment, des temples, des statues, des fresques, des légendes… Nous sommes riches de 50 000 ans de mémoire !
Nous sommes riches de créations … La peinture, sculpture, théâtre, danse, musique … autant de mondes infinis. Depuis que les hommes et les femmes sont là sur terre, combien de mondes imaginaires créés ? Chacun est un nouvel espace avec ses émotions, ses personnages, ses paysages… Quel pouvoir fabuleux nous avons !
Nous sommes riches d’imagination … L’imaginaire existe sans et avec l’écriture. La préhistoire, c’est avant l’écriture dit-on. En fait le lien est étroit entre un dessin « gravé » et un signe « écrit » et c’est tout doucement que l’imaginaire a été « pris » par les mots pour devenir des histoires. Le pouvoir (et la nécessité sans doute) de créer des personnages, des histoires imaginaires a toujours existé. L’homme et la femme ont toujours ajouté à la réalité un autre monde, secret ou partagé. L’écriture a permis d’aller loin dans la vision d’autres mondes et l’explication de ce monde. (Mésopotamie : l’épopée de Gilgamesh par exemple) Les mots et la liberté d’imagination ont permis de multiplier à l’infini personnages, êtres hybrides, caractères, situations, décors et émotions. Il faudrait pouvoir réunir tous les personnages, tous les mondes, tous les sentiments, créés depuis le premier conte, la première musique, le premier tableau. Il faudrait plusieurs galaxies pour tout contenir. Il faudrait faire cela et tout visiter, tout ressentir, quel voyage ! Ce voyage, c’est la superbe révélation que nous pouvons tout essayer, tout comprendre, tout inventer, tout construire. C’est avoir les ailes d’Icare et mieux encore pourvu que l’on continue TOUS ET TOUTES d’essayer, de comprendre, d’inventer, de construire !
La consommation tue l’imagination parce qu’elle donne des réponses immédiates qui empêchent d’observer, de comprendre, d’inventer … C’est une perte de liberté.brève Extrait de "Playdoyer pour un Art équitable" lire la présentation : lien direct Lire aussi "Il faut agir" : lien direct pour un monde meilleur … Voir aussi les photos de Visages de pierre Pour lutter contre le formidable pouvoir de l’ignorance : Voir aussi les livres de Bernard Stiegler "La télécratie" , "Réenchanter le monde" et le lien vers le site de l’association "Ars industrialis"
Une dizaine d’artistes lanaudois se sont approprié la Maison des contes et légendes de Lavaltrie, où se tenait le vernissage du Squat’Art. Cette exposition a attiré une centaine de visiteurs. Ils ont pu admirer la diversité et la créativité à travers les œuvres exposées. Ceux qui ne pouvaient pas être présents au vernissage, le dimanche 16 novembre, ont jusqu’au 16 décembre pour aller y jeter un œil. La salle d'exposition sera ouverte au public du mercredi au vendredi, de 9h à 16h, ainsi que le samedi et le dimanche, de 13h à 17h.
Le Squat’Art permet de faire éclore l’art et la culture à la Maison des contes et légende et ce n’est qu’un début ! Jeunes et adultes sont invités à découvrir la Maison des contes et légendes sous un nouveau décor, celui des artistes et des auteurs de Lavaltrie. Les visiteurs peuvent les rencontrer et apporter leur caméra pour capturer les moments uniques de cette enceinte culturelle.
Pour de plus amples renseignements, Michel Goulet, agent de développement culturel de Lavaltrie, peut être contacté au 450.586.2921, poste 2239
Ce texte est né d’une phrase, simple à première vue et, peut-être, utilisé pour sa force expressive, qui figure à la fin d’ Une chanson d'amour pour Bobby Long, film de Shainee Gabel (2004), avec John Travolta dans le rôle de Bobby Long. La phrase fait partie de la biographie de Bobby Long écrite par Lawson (Gabriel Macht). Lawson écrit que e Bobby était "un homme qui savait que l'enfer est le plus court raccourci vers le ciel." Phrase objet de nombreuses interprétations qui ont occupé des centaines, voire des milliers de pages. Et cela depuis Aristote, qui, le premier, a théorisé sur la catharsis, la fonction essentielle de l'art à travers les temps.
AUTEUR: Fernando ESTEVES Traduit par l'auteur. Révisé par Fausto Giudice
Je me concentre sur la question suivante: dans quel segment de l’art s’est concentrée la fonction cathartique? Réponse: dans la musique pop et le cinéma usaméricain. Mais avant de justifier cette réponse, éclairons certains points.
Quelques mots d’abord sur la tragédie grecque, comment elle fut conçue dans la période classique et, par conséquent, sur la notion même de "tragique". Ainsi, le thème de la catharsis apparaîtra plus clairement.
La tragédie grecque est un drame. Cependant, certaines caractéristiques propres à la tragédie grecque la distinguent d’autres types de drame. L'une des principales caractéristiques est la suivante: le conflit entre un personnage et un plus grand pouvoir, comme la loi, les dieux, le destin, les valeurs établies par la société, les tabous, les dogmes etc. Un exemple: la tragédie de Sophocle, Œdipe roi, le même Œdipe dont le « complexe » a rendu Freud mondialement célèbre. Résumons cette tragédie: Œdipe, un enfant atteint de malformation congénitale, est abandonné par ses parents à sa naissance. Devenu adulte, il tue son propre père, sans savoir qu’il est son père. Puis il se marie avec sa mère, sans être conscient de ce qu’elle est sa mère. Ici, le conflit se met en place. Œdipe est le prototype du martyr de l'inceste, thème toujours présent dans l'imaginaire, non seulement grec, mais de toutes les personnes de tous âges et en tous lieux (d’où l’immortalité de la pièce, et son impact sur les hommes des toutes les cultures et époques).
Résumons maintenant le fonctionnement de la catharsis. L’homme grec ancien, lorsqu’il assistait à une de ces tragédies, s’identifiait profondément avec leurs personnages, qui vivaient toutes les terreurs ancestrales, les tabous, les conflits sociaux. Il vivait , par le filtre de la poésie, tous les sentiments suscités par ces conflits. Voilà où intervient le miracle de la catharsis.
Lorsque toute cette misère accable le héros tragique, ce qu’exprime la poésie , le spectateur, nettoie son âme, il se reconnaît lui-même comme faisant partie d'un vaste "drame cosmique”. Quand le spectateur regarde cette tragédie, il trouve la force d'agir sur ses propres sentiments réprimés. Parce que ce qui opprime est cause de tension. L'art comme catharsis, peut être éclairé par la formule suivante d’Antonin Artaud sur le théâtre: « exposer collectivement les blessures ». Peut-être notre homme grec était-il soulagé par l’idée : “Je ne souffre pas tout seul!”.
L'art, selon cette fonction cathartique, rend la souffrance souhaitable comme moyen de purification, comme l’occasion de devenir meilleur. C’est ansi qu’on peut résumer la conception nietzschéenne du "tragique".
Revenons à notre objet . Quel est le segment de l'art qui est le plus engagé dans cette tâche de catharsis? Quel art, en disant même les plus terribles vérités, est capable de nous émouvoir et mobiliser non seulement la sensibilité, mais aussi notre sens moral, éthique et esthétique? Je crois que cette fonction est, de nos jours, presque entièrement concentrée dans les films (surtout usaméricains) et la musique pop dans ses aspects plus "raffinés"- et parfois non-raffinés, ce qu’il ne faut pas regretter - (Radiohead, par exemple; au Brésil, Zeca Baleiro est un bon exemple dans ce segment (par exemple, les albums "liricas" et "baladas do asfalto". On pourrait citer beaucoup d’autres exemples.
À partir des avant-gardes du 20e siècle, l'art s’est replié de plus en plus sur lui-même, sur sa langue, ses médias, ses implications sémiotiques etc; tout est métalanguage et concept. Cet art, inclus dans la soi-disant "haute culture",s’est déshumanisé, il est devenu stérile, incapable de dialoguer avec l’homme de son temps. Bien sûr, il est possible de faire de l'art qui touche les gens sans être "naïf" du point de vue formel.
Bien sûr, "une chanson d'amour pour Bobby Long" n'est pas une tragédie. J'ai utilisé le film comme un pretexte. Mais on peut identifier quelques caractéristiques "tragiques" subtiles qui apparaissent tout au long du film, parfois même implicitement. Par exemple, la "famille" est en conflit avec les valeurs établies par la société usaméricaine. Ils font face avec un courage de héros tragiques à la fin du rêve américain. Et ils savent que cela ne conduira nulle part. Ils connaissent leur destin et l’acceptent joyeusement et immédiatement( élément clé du héros tragique nietzschéen). Alors le spectateur accepte également son propre destin, en voyant ces personnages, "simples" mais grands et dignes. Lorsque nous nous rendons compte que les personnages ont des problèmes semblables aux nôtres, nous retournons a la communauté humaine, rétablissant l'unité de ce "drame cosmique", qui est la vie.
Et la la musique alors? Je me limiterai à un exemple. Un seul, mais avec le poids d'une chanson des Beatles. Je parle de “WHILE MY GUITAR GENTLY WEEPS”.
C’est une chanson qui parle d'une lassitude très particulière, spéciale même: la fatigue existentielle. Un poète qui contemple la “fin du monde”. Mais au lieu de nous déprimer, la musique nous touche. Pourquoi? Je vais répondre dans le contexte de la catharsis. Cette chanson des Beatles, a un ton qu’on pourrait appeler de «pathos escatologique," le sentiment de la fin d'un monde, d’une époque. Je pense que c'est le même pathos que dans THE WASTELAND, le long poème de TS Eliot.
La chanson exprime une vision partagée par un grand nombre de gens, mais tout le monde ne sait pas l’exprimer. La musique donne une plus grande portée à ce sentiment, nous donne l'impression de faire partie de quelque chose de plus grand , partagé par tout le monde. Bref, nous revenons au “ « drame cosmique » de l'existence. Pour un moment nous sommes poussés à agir, au moins moralement et émotionnellement.
Enfin, tout ce qu’il y a de conflit et de désintégration à l'écran ou dans la musique devient, au moment de la jouissance du film ou de la musique, véhicule d’unification entre les gens, les malheurs du héros tragique sont vécus collectivement, cela nous montre l'urgence de la vie humaine, l'urgence d'une position morale, éthique et affective.
Peut-être l'art n’est-il pas fait que de petites mensonges qui aident à vivre. L'art, dans sa fonction cathartique, c'est la vérité même. Björk a dit que la pop est aussi importante que l'air. Cela ne fait aucun doute. C’est la pop qui comprend et exprime le mieux nos conflits, l'amertume du monde actuel. En revanche, la « haute culture » est stérile. Elle mourra étouffée par ses concepts.
Je terminerai en citant Dostoïevski, qui a réalisé ce miracle de la catharsis, l’unification de l'espèce humaine pour un objectif commun (pour une compréhension totale de la vie): « seulement l’art justifie la vie ».
* En portugais du Brésil nous avons une expression: “lavar a alma”( laver, ou nettoyer l’âme). Titre tout trouvé pour un texte sur la catharsis.
Michel Goulet est agent culturel de Lavaltrie depuis le 1 octobre 2007. La Ville de Lavaltrie fait partie du réseau Villes et villages d'art et de patrimoine.